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(Dis)empowering Africa: How the West’s energy policies fuel poverty in the continent

September 15, 2025
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Reading Time: 6 mins read
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By Brenda Shaffer

September 15, 2025

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Executive Summary | Sommaire (le français suit)

Africa is the world’s poorest continent – and the situation is growing worse thanks to misguided global energy policies that starve its fossil fuel industry of funding while forcing it to adopt costly, unreliable and inefficient renewable energy sources.

Africa currently has the lowest per capita energy use in the world. And yet, despite being home to significant fossil fuel reserves, Africa is being told by the World Bank, the International Energy Agency (IEA) and the G7 to effectively shun local energy resources and embrace a more poverty-stricken renewable future.

Western policymakers suggest that Africa can “leapfrog” from traditional biomass energy to modern renewable energy. However, there is no viable model or precedent for leapfrogging over fossil fuel use from traditional biomass to today’s renewables. Today’s renewable energy cannot provide reliable electricity without a baseload of stable energy from natural gas, coal, or nuclear.

Africa needs access to modern, cost-effective energy sources to prosper. Indeed, half of the population of sub-Saharan Africa does not even have access to electricity. Unfortunately, the G7, World Bank, and most multilateral development agencies – in defiance of their defined missions to reduce poverty – have halted loans and finance for fossil fuel production and electricity generation in Africa.

While developed nations enjoy the benefits of fossil fuels, Africa is told to go without for the good of the planet – even though the continent produces miniscule amounts of greenhouse gases compared to large emitters like China and the United States.

Unable to access international loans and funding for fossil fuel development, sub-Saharan African nations struggle to create enough power for their citizens. Meanwhile, everyday Africans are forced to burn biomass for their home energy needs – a toxic process that exposes users to potentially deadly smoke.

The West’s denial of funding for conventional energy development in Africa has clear geopolitical implications: the funding cuts are strengthening China’s influence in Africa, and nations there are turning to Beijing to fund their local fossil fuel resources. This increases China’s influence in Africa and the likely fomentation of anti-Western sentiments and political instability – all of which are creating new security challenges for the West.

There are several steps that can be taken to reverse this unfortunate situation, including:

• The main funders of the World Bank and the IEA, including the United States and Canada, must demand that those agencies return to their defined mandates – the World Bank to poverty eradication and the International Energy Agency to energy security.

• The US, Canada, and other main donors should not allow the entities they fund to count partial electricity access as full electricity access. A solar energy unit that provides a few hours of electricity per day will not power machinery, refrigeration, water pumps, or clean cooking. This electricity access is highly limited in its ability to spur economic growth.

• The US and Canada must demand that the bank renew funding for fossil fuel projects, especially natural gas. Africa and the developing world need more fossil fuels to reduce poverty, not less.

• The US, Canada, and other major funders of the International Energy Agency must insist that the agency publishes accurate information in their reports – data based on contemporary facts, not just modeled scenarios.

• Further, the main funders of the IEA should demand full transparency from these organizations about the funding sources behind their research and policy programs and publications on Africa – particularly on the funding they receive from China and other Western adversaries – and how these funds are used.

The World Bank, IEA, and UN agencies are advocating energy policies for Africa that are not working. The plain truth is, Africa needs fossil fuels. It is time to flip the moral high ground. Western nations and organizations that aspire to net-zero are condemning Africa to extreme poverty. It is time to support fossil fuel development in sub-Saharan Africa and allow it to lift the prospects and improve the lives of millions of impoverished Africans.


L’Afrique est le continent le plus pauvre – et voit sa situation se dégrader dû à l’illogisme des politiques mondiales sur l’énergie, qui privent son industrie fossile de financement et l’obligent à recourir à des sources coûteuses, incertaines et inefficaces.

Actuellement, l’Afrique enregistre la consommation d’énergie la plus faible par habitant au monde. Malgré ses importantes réserves de combustibles fossiles, elle se plie au diktat de la Banque mondiale, de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et du G7 en renonçant à ses sources locales au profit des importations, ce qui la condamne à un avenir renouvelable précaire.

Les décideurs occidentaux estiment que l’Afrique peut «  sauter l’étape  » des énergies fossiles en passant directement des sources traditionnelles (biomasse) aux énergies renouvelables contemporaines. Pourtant, aucun précédent viable n’existe. Les formes actuelles d’énergie renouvelable ne peuvent pas assurer une électricité fiable sans un apport minimal et stable d’énergie provenant du gaz naturel, du charbon ou de la combustion nucléaire.

L’Afrique a besoin d’énergies modernes et rentables pour assurer sa réussite. Or, près de la moitié de la population subsaharienne n’a pas d’électricité. Il est regrettable de constater que le G7, la Banque mondiale ainsi que la majorité des agences multilatérales de développement aient suspendu – en dépit de leur mission de réduction de la pauvreté – les prêts et le financement pour la production d’énergie fossile et d’électricité.

Les pays développés tirent parti des bénéfices de l’énergie fossile, tandis que l’Afrique doit s’en priver pour le bien de la planète, et ce, en dépit de sa production négligeable de gaz à effet de serre en comparaison avec les principaux émetteurs comme la Chine et les États-Unis.

Incapables d’obtenir du financement ou des prêts à l’échelle internationale pour le développement de son industrie fossile, les pays africains subsahariens peinent à produire suffisamment d’énergie pour leurs citoyens. Pour répondre à leurs besoins domestiques, leurs populations se voient contraintes de recourir quotidiennement à la biomasse – obtenue par un procédé toxique qui les expose à une fumée potentiellement mortelle.

Le déni de financement de la part de l’Occident pour la mise en valeur de l’énergie conventionnelle africaine entraîne des conséquences géopolitiques évidentes : puisque Beijing est appelé en renfort pour financer les énergies fossiles locales, ce déni permet de consolider l’influence de la Chine sur ce continent. La Chine renforce donc sa position en Afrique, une situation susceptible de nourrir des sentiments anti-occidentaux et d’engendrer de l’instabilité politique – posant ainsi de nouveaux défis de sécurité pour l’Ouest.

Les multiples mesures ci-après pourraient inverser la tendance :

• Les principaux financeurs de la Banque mondiale et de l’AIE, incluant les États-Unis et le Canada, se doivent d’exiger de ces institutions qu’elles reviennent à leurs objectifs initiaux : éliminer la pauvreté pour la Banque mondiale et assurer la sécurité énergétique pour l’AIE.

• Les États-Unis, le Canada ainsi que divers autres principaux donateurs ne doivent pas permettre aux entités qu’elles financent de considérer l’accès partiel à l’électricité comme un accès complet. Une unité d’énergie solaire fournissant quelques heures d’électricité par jour ne peut pas faire fonctionner des machines, réfrigérer, pomper l’eau ou servir à la cuisson des aliments. Ce type d’accès présente des limitations significatives quant à sa capacité à stimuler la croissance économique.

• Les États-Unis et le Canada se doivent d’exiger de cette institution qu’elle renouvelle le financement des projets d’énergie fossile, notamment pour le gaz naturel. L’Afrique, tout comme le monde en développement, a besoin de plus d’énergie fossile pour lutter contre la pauvreté, pas moins.

• Les États-Unis et le Canada ainsi que d’autres principaux financeurs de l’Agence internationale de l’énergie doivent enjoindre ces derniers à publier des renseignements précis dans leurs rapports – fondés sur des faits récents, et non pas sur des modèles.

• Par ailleurs, les principaux financeurs de l’AIE doivent exiger de ces derniers la transparence totale sur qui finance leurs recherches et programmes politiques, ainsi que leurs publications relatives à l’Afrique – en particulier si le financement provient de la Chine ou d’autres adversaires de l’Occident – et sur l’utilisation des fonds.

La Banque mondiale, l’AIE ainsi que les agences onusiennes promeuvent des politiques énergétiques jugées inefficaces pour le continent africain. Pourtant, l’Afrique a clairement besoin d’énergies fossiles. Il est temps d’inverser le rapport de  supériorité morale. Les nations et organisations occidentales prônant la neutralité carbone condamnent l’Afrique à une pauvreté extrême. Il est désormais impératif de promouvoir les projets d’énergie fossile en Afrique subsaharienne, afin d’améliorer les perspectives économiques et la vie de millions d’Africains en situation de précarité.

 

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